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Le Schéma directeur de la région Île-de-France (Sdrif) est un projet d’aménagement durable qui concerne tous les Franciliens.
À quoi ressemblera l’Île-de-France de 2030 ?
Démographie, logement, emploi, activité économique, transport collectif, loisirs, protection et valorisation des espaces naturels… transforment le territoire, les pratiques et les usages des Franciliens.
Pour répondre aux aspirations individuelles et collectives, présentées dans le préambuleÎle-de-France 2030 - Vision régionale, la Région Île-de-France a élaboré, dans le cadre de sa compétence aménagement, un schéma de planification et d’organisation de l’espace régional à l’horizon 2030.
Le Schéma directeur de la région Île-de-France (Sdrif) est un document d’aménagement qui expose les défis auxquels sont confrontés la société et le territoire franciliens, et énonce un projet spatial régional pour les relever. Pour que ce projet prenne corps, au-delà de l’application de règles d’urbanisme renouvelées, une programmation et des propositions de mise en œuvre y sont attachées. LeSdrifest également un document « anticipateur » qui évalue les incidences du projet d’aménagement sur l’environnement, et propose des ajustements afin de les éviter, les réduire, ou les compenser en l’absence d’autre solution.
LeSdrifa été élaboré par la Région Île-de-France en association avec l’État. Il tient compte des contributions des départements, du Conseil économique, social et environnemental régional (Ceser), de l’autorité environnementale et des chambres consulaires, mais aussi des résultats d’une vaste concertation en direction des élus franciliens, des aménageurs, des chercheurs et experts, et des Franciliens, notamment à traversl’enquête publiqueconduite entre mars et mai 2013. Le Sdrif a été adoptéle 18 octobre 2013pardélibération du conseil régional d’Île-de-France N° CR 97-13(pdf - 4,8 Mo), et approuvé pardécret en Conseil d’État n° 2013-1241(pdf - 76 Ko)du 27 décembre 2013.
Une région métropolitaine compacte, multipolaire et verte
L’Île-de-France est confrontée à plusieurs défis : combattre des fractures sociales et territoriales accrues qui se traduisent par des inégalités dans l’accès au logement, à l’emploi, aux équipements, à la mobilité, aux espaces verts ; anticiper la transition énergétique et préserver les ressources naturelles ; renforcer et diversifier l’économie pour maintenir son rayonnement mondial, au service des Franciliens et de leur territoire.
Conjuguant ces enjeux, le projet spatial régionalÎle-de-France 2030 - Défis, projet spatial régional et objectifspromeut la solidarité et l’attractivité dans le respect des ressources territoriales. Cette vision stratégique de la région Île-de-France à l’horizon 2030 repose sur trois piliers :
relier-structurer : le réseau de transports collectifs francilien s’enrichira de nouvelles dessertes pour une meilleure accessibilité ;
polariser-équilibrer : des bassins de vie multifonctionnels polariseront le territoire ;
préserver-valoriser : la consommation d’espaces naturels sera limitée et les continuités écologiques seront préservées.
Pour une mise en œuvre partenariale et territorialisée des objectifs stratégiques régionaux
LeSdrifa une portée normative : dansÎle-de-France 2030 - Orientations réglementaireset sur lacarte de destination généraledes différentes parties du territoire , il traduit dans le droit des sols la stratégie du projet spatial régional. La carte à l’échelle du 1/150.000eassigne des vocations (« espaces agricoles, naturels et boisés à protéger » ou « localisation préférentielle des développements urbains », etc.) à des espaces, dans le respect du principe de subsidiarité : il incombe aux documents d’urbanisme (SCoT,PLU, ou document en tenant lieu) de préciser les limites de ces espaces et des éléments représentés symboliquement sur la carte.
Dans l'annexeÎle-de-France 2030 - Propositions pour la mise en œuvre du Sdrifsont décrits divers dispositifs possibles pour réaliser le projet spatial : sont ainsi présentés une programmation pour la mise en chantier des projets de transport, des équilibres logement/emploi à atteindre pour une plus grande mixité à l’échelle régionale et locale, des interlocuteurs avec qui construire des partenariats et des contractualisations… Organisée en quatorze territoires d’intérêt métropolitain couvrant toute la région et s’ouvrant vers des coopérations interrégionales, une géographie stratégique est proposée comme cadre cohérent de l’intervention publique.
Île-de-France 2030 - Évaluation environnementaleintroduit des indicateurs et des méthodes permettant de mesurer l’atteinte des objectifs, et de suggérer le cas échéant des ajustements des actions de mise en œuvre pour renforcer leur efficacité.
Hermitage Plaza viendra avec beaucoup d'intérêt de l'architecture et de l'innovation. Tour Hermitage Plaza, un environnement exemple pour la réalité augmentée et l'interaction portable?
Il y aura beaucoup de technologie pour vivre dans le lieu. Les gens vont être intégrés dans un monde des télécommunications mobiles, ils recevront de l'aide pour se déplacer les installations, mais aussi tous les magasins seront faire le marketing et iront après le client avec les nouvelles technologies.
Vous aurez votre profil de nuage, en quelque lieu. Vous serez dans Google, vous serez dans la base de données des magasins prêts à vous vendre quelque chose. Dans le confort de votre maison, que ce soit dans un étage supérieur à Hermitage Plaza ou un autre quartier, en utilisant votre tablette, vous pourrez regarder une montre-bracelet, une chaussure, une robe, un pantalon, une chemise ou un livre. Qui sera suivi, et en utilisant le concept de omnicanal, le magasin vous identifier avec votre goût dans le point de canal suivant.
Cette vidéo montre une vue de l'Hermitage Plaza, avec une certaine touche de réalité augmentée.
Dans ce même endroit, vous pouvez voir beaucoup de la réalité augmentée, avec des détails historiques ou touristiques, mais aussi à des fins commerciaux. Les magasins seront après.
Paris met son territoire à la disposition de plus de 40 projets expérimentaux, testés pour une durée de 6 mois à un an, par les entreprises qui ont répondu à son appel à projets pour un mobilier urbain intelligent. Découvrez nAutreville, le panneau interactif translucide installé en 2012 squaredu Temple (3e) à Paris. Source: http://www.dailymotion.com/video/xpvk9u_mobilier-urbain-intelligent-le-panneau-a-realite-augmentee_tech
Google verre et des technologies similaires seront communs. Vous verrez connecté au cloud, vous donner des instructions liées au nuage.
Google a annoncé un partenariat avec le groupe italien Luxottica, propriétaire de la marque Ray-Ban. Les lunettes de réalité augmentée fabriquées par Google seront-elles bientôt design en plus d'être technologiques ? Google s'est allié au fabricant de montures de luxe italien Luxottica, propriétaire, entre autres, des marques Ray-Ban et Oakley. Ces premières lunettes pourraient être commercialisées dès 2015, a indiqué le patron de l'entreprise italienne, Andrea Guerra, dans une interview au quotidien italien La Repubblica. L'alliance entre les deux entreprises "unit l'une des firmes à la pointe de l'innovation high-tech avec une des plus belles entités dans le domaine du design, de la créativité et de la sensibilité aux besoins des consommateurs", s'est-il enthousiasmé. Source: http://www.lepoint.fr/high-tech-internet/video-des-google-glass-ray-ban-en-2015-25-03-2014-1805610_47.php
Mais aussi votre smartphone vous apportera beaucoup de fonctionnalités. Par exemple, les communications en champ proche. Vous pouvez interagir non seulement avec d'autres smartphones, mais aussi avec les périphériques. Vous pouvez configurer votre intérêt, vous pouvez acheter, mais ils seront également reliés à votre profil de nuage. Vous serez traqué.
Une autre technologie, la nouvelle énergie faible bluetooth, avec ibeacons, aidera boutiques de vous envoyer des messages et d'interagir avec vous.
Et tout sera relié, quoi que vous fassiez, où que vous soyez.
Alors, pourriez-vous imaginer Hermitage Plaza environnement sans ces technologies?
Il ya eu des progrès en Europe en ce qui concerne la confidentialité des données. Serait-il assez de toutes ces technologies?
Nous n'avons pas parlé du GPS. Pourriez-vous imaginer se déplacer avec le GPS éteint? Son't vous pensez que vous ne serez pas traqué de toute façon?
Cependant, vos lunettes connectées au cloud, et vous faire interactions avec eux à travers votre voix, sera un premier niveau de l'intégration de votre cerveau avec la vôtre ou un autre cerveau informatisé. Ce sera un exemple de scénario pour l'augmentation humaine.
L'objet devaitêtreaucentrede toutes les attentions, mercredi 4 septembre, lors de la première journée (réservée à la presse) de l'IFA, la grande messe de l'électronique grand public, qui a lieu tous les ans, à Berlin, à la rentrée.
Très attendu, commenté, parfois disséqué alors qu'il n'a encore jamais été vu... Lui, ce n'est pas le successeur de l'iPhone,Applene daignant jamaismontrerle bout de son nez à ce genre d'événement. Non, lui, c'est la "smartwatch" de la société sud-coréenneSamsung.
Il s'agit d'une montre connectée et "intelligente" qui devraitpermettreà son propriétaire devérifierses appels, ses courriels ousesSMS en regardant simplement son poignet, grâce à un lien permanent avec son smartphone.
Le concept n'est certes pas nouveau : le groupe LG ou encoreSonyont déjà lancé des produits similaires, en 2009 pour le premier, et 2012 pour le second, sansrencontrerpour autant un énorme succès.
La nouveauté, cette fois, réside plutôt dans le fait que des mastodontes des nouvellestechnologies, producteurs de blockbusters en série, se lancent à leur tour sur ce marché : outre Samsung, des rumeurs persistantes prêtent à Apple le très prochain lancement d'une montre connectée. LeWall Street Journalaurait même obtenu des preuves de la fabrication de ce tout nouveau produit àTaïwan.
Si les deux titans se lancent sur ce marché balbutiant, c'est qu'ils ne veulent pasraterce que certains analystes prédisent comme étant la prochaine révolution : celle des"wearable technologies","les technologies qu'on porte sur soi".
Derrière ce nom singulier se cache une série de produits du quotidien - montres, bracelets, lunettes, vêtements intelligents ou encore tatouages et autres lentilles de contact -, capables de seconnecterà Internet, à un ordinateur ou à un smartphone, pourcapterdes données ou enémettre.
Certes, ce marché est encore à l'état embryonnaire. Mais, selon l'institut IDC, les consommateurs posséderont en moyenne 3,5 terminaux connectés de ce type d'ici à 2020.
D'ailleurs, selon une étude menée parSarah RotmanEpps, du cabinet Forrester, 6 % des adultes américains possèdent déjà un objet de ce type et 17 % souhaitent enacheterun dans le futur. Ce marché devrait donc, selon les analystes,représenterplusieurs milliards de dollars.
"LE POTENTIEL EST ÉNORME"
"Les technologies "wearable" sont sur le point dedevenirla prochaine grande révolution, estime Crawford Del Prete, du cabinet IDC.Certes, elles existaient plus ou moins déjà, mais aujourd'hui, nous assistons au passage d'un marché très spécialisé à quelque chose de plus global, qui pourraittouchertout le monde", précise-t-il.
"Beaucoup de consommateurs sont en quête d'un accessoire qui puisseprolongerl'expérience du smartphone. Par ailleurs, on commence à s'habituerà ce que les objets qui nous entourent soient intelligents",ajoute M.Del Prete."Le potentiel est énorme, surtout si les grands noms des technologies s'y mettent", confirme pour sa part MmeRotman Epps, de Forrester.
Parmi les géants qui ont pressenti l'arrivée de cette tendance : Google. Le moteur de recherche a étonné tout le monde en lançant en mai 2012 sesGoogleGlass.
Ces lunettes connectées se commandent à la voix et sont capables d'enregistrerdesvidéosou même dediffuserdes informations directement dans notre champ de vision. Le réseausocialFacebook, la plate-forme deblogsTumblr, mais aussi dessociétés stars de l'information, comme CNN ou leNew YorkTimes,ont déjà réalisé des applications spécifiques pour ces lunettes du futur.
UNE OPÉRATION CHIRURGICALE AVEC DES "GOOGLE GLASS" SUR LE NEZ
L'étonnement a d'ailleurs très vite laissé place à l'enthousiasme, quand le public a découvert ce que ces lunettes pouvaientfaire: en juin, un chirurgien espagnol a par exemple pratiqué une opération avec ses Google Glass sur le nez, celle-ci a puêtrediffusée en direct sur le Web, ce qui a permis à des médecins situés à Stanford, en Californie, desuperviserles gestes de leur confrère. Ceux-ci voyaient tout ce que le praticien avait sous les yeux !
Lance Nanek, un développeur indépendant américain, a même créé une application du nom de MedRef, permettant d'avoirdirectement dans les yeux le dossier d'un patient qui se trouve en face devous. De là àimaginerles possibilités pour les professeurs, les scientifiques ou mêmes les touristes qui veulent ensavoirplus sur un monument en même temps qu'ils le visitent, il n'y a qu'un pas.
Pour l'instant, lesGoogle Glassn'ont pas encore été mises en vente et n'ont été distribuées qu'à 2 000 premiers testeurs travaillant dans différents domaines de l'industrie. Elle ne seront disponibles pour le grand public qu'en 2014.
Outre les géants des technologies, une autre industrie s'est emparée du phénomène : lesportet la santé. Si Nike a été l'une des premièresentreprisesàéquiperses chaussures de sport de puces électroniques reliées à un ordinateur, on compte aujourd'hui de plus en plus de start-up qui se positionnent sur le créneau avec succès, comme l'américaine Fitbit, l'autrichienne Runtastic ou encore la française Withings.
"PROLONGEMENT NATUREL DES SMARTPHONES"
Présentes à l'IFA, ces sociétés proposent des bracelets ou des galets connectés àportersur soi en permanence ou durant un exercicephysiquepourcalculerle nombre de pas effectués, les pulsations cardiaques ou encore la qualité du sommeil.
Encore plus étonnant, plusieurs entreprises, comme la canadienne OMsignal, développent des tee-shirts et même des gilets intelligents capables d'envoyerdes informations sur nos battements de cœur ou encore notre respiration.
SelonBenoit Raimbault, directeur marketingFrancechez Fitbit, tout cela a été en grande partie rendu possible par l'explosion du marché du mobile intelligent :"Ces applications sont le prolongement naturel des smartphones, explique-t-il.Avec leur développement, on a pucréerde véritables écosystèmes,proposerdes applications pouranalyserles informations etaccompagnerles usages."
Cette analyse est partagée par MmeRotman Epps, de Forrester :"Les smartphones ont considérablement facilité les choses. Dans le passé, si vous vouliezcréerune application de la sorte, il fallait lasynchroniseravec un ordinateur,créerunlogicielspécial, alors qu'aujourd'hui il suffit d'une connexion bluetooth pour selancer."
Sanscompterqu'avec le développement des téléphones intelligents, les "MEMS" - ces semi-conducteurs qui permettent decapternotamment les données comme l'altitude, la météo, l'accélération et plus encore - ont vu leurs prixchuterde moitié.
PROBLÈMES DE CONFIDENTIALITÉ ET DE VIE PRIVÉE
"On en fabrique plus, ce qui baisse mécaniquement les prix grâce aux économies d'échelles, préciseThierry Tingaud, directeur France deSTMicroelectronics, premier producteur mondial de MEMS.Nous sommes rentrés dans les "wearable technologies" il y a deux ans, Fitbit et Runtastic sont équipés par nous."
Mais difficile dedirepour le moment qui seront les grands gagnants de cette révolution. Pour MmeRotman Epps, il n'est pas évident que ce soit les grands noms des technologies."Les "wearable" pourraient sedévelopperde manière très large, on pourraitavoirainsi des bijoux connectés et les marques deluxecomme Prada ou encore L'Oréal pourraient setaillerune belle part du gâteau", estime l'analyste.
Certains commentateurs ont d'ailleurs vu l'arrivée, en juin, chez Apple de l'ex-patron d'Yves SaintLaurent,Paul Deneve, comme un signe que la firme à la pomme travaillait intensément au design de sa future montre.
"Les géants comme Apple et Samsung vont évidemmentchangerla donne et ont le potentiel pourvendredes millions d'objets de ce type, prédit MmeRotman Epps.En revanche, les grands du PC comme Dell ou HP sont déjà très en retard, et ceux-là ne pourront peut-être jamais serattraper."
Reste àréglerles problèmes de confidentialité et devie privée, peut-être l'un des plus grands freins potentiels au développement des"wearable technologies".Mais c'est déjà un autre sujet...