jeudi 30 avril 2015

Le chantier des tours Hermitage Plaza débutera-t-il en 2015?




Le chantier des tours géantes de Courbevoie pourrait commencer cette année mais reste empêtré dans les recours. Explications.

Le coût des travaux est estimé à 2,8 milliards d'euros. Hermitage.fr

Si le projet Triangle a du plomb dans l'aile, le chantier des tours géantes Hermitage Plaza, parmi les plus hautes d'Europe, pourrait démarrer à l'automne dans le quartier d'affaires de La Défense, après des années de démêlés judiciaires, selon son promoteur.
Dessinées par Sir Norman Foster, ces tours jumelles de 320 mètres ambitionnent d'être, à Courbevoie, le premier complexe de France associant résidence de luxe, bureaux, hôtels et commerces.
Elles domineront tout le quartier de la Défense et leur coût, pharaonique, est estimé à 2,8 milliards d'euros.
Lancé depuis des années, le projet a fait l'objet d'un protocole d'accord signé en 2010 avec l'Epadesa, l'Etablissement public d'aménagement de La Défense, puis le permis de construire a été obtenu en mars 2012. Le financement a été bouclé auprès de la banque russe VTB.
Mais depuis, le projet s'est empêtré dans une multitude de recours. Car les tours doivent voir le jour à l'emplacement de trois immeubles résidentiels de l'ensemble Les Damiers, cédés par le bailleur Logis Transports au promoteur Hermitage, et que ce dernier souhaite démolir.

Des familles refusent d'être relogées

Or le relogement des familles vivant aux Damiers, entamé il y a plus de quatre ans, n'est toujours pas achevé, car certaines refusent de partir.
L'association Vivre à la Défense, qui les représente, a lancé nombre de recours et accuse Hermitage de "désinformation", pour avoir affirmé que la justice avait "tranché en (sa) faveur" à plusieurs reprises.
Selon elle "les procédures en cours, tant civiles qu'administratives, sont toujours pendantes devant les instances juridictionnelles".
De son côté l'homme d'affaires russe Emin Iskenderov, PDG du groupe Hermitage, affirme à l'AFP que "la majorité des procédures de recours qui auraient pu bloquer le projet vont être réglées d'ici l'été".
"Sur une dizaine, une moitié étaient des procédures abusives, où nous avons déjà gagné en 1ère et 2e instance", assure-t-il. "Il n'y a plus aujourd'hui de danger, de situation qui empêcherait la réalisation du projet" affirme le promoteur, qui espère lancer le chantier "en septembre ou octobre".
Sur les 250 familles qu'Hermitage se devait de reloger, "il en reste moins de 20", selon Emin Iskenderov. "Nous avons relogé ces personnes (...) avec des loyers souvent plus faibles et des surfaces plus grandes. Nous n'avons reçu que des lettres de remerciements", affirme Emin Iskenderov.
Puis il se fait accusateur : "Ceux qui restent ne sont pas là pour être relogés, mais pour toucher le gros lot. Ils veulent le chèque de leur vie".
Faisant valoir son autorisation préfectorale de démolition, et se disant exaspéré par un "dialogue de sourds", Emin Iskenderov avertit : "Nous allons être obligés d'expulser". "Nous ne sommes pas là pour payer des jackpots !" Trois propositions de relogement doivent cependant avoir été faites à toutes les familles.
Autres préalables au démarrage du chantier, attendus d'ici la fin de l'été : le déplacement d'une station de production d'air froid et la transformation du protocole signé avec l'Epadesa "en accord définitif".
"Pour nous, en tant qu'aménageur, le projet se poursuit. Il ne s'inscrit pas dans un timing anormal par rapport à la complexité du projet", dit-on à l'Epadesa.

Un retard très coûteux

Enfin, trois accords à l'amiable doivent être conclus, l'un avec l'ASL (Association syndicale libre) - qui réunit des propriétaires d'immeubles proches pour lesquels la hausse du coût d'utilisation d'une chaufferie sera compensé - et "deux autres, qui sont confidentiels".
Les négociations sont "en train d'être finalisées", dit Hermitage.
Ces retards ont un coût: après avoir investi 200 millions d'euros (achat du foncier, travaux préparatoires, etc.) de fonds propres, le groupe a dépensé la moitié des provisions (1,5% du coût du chantier) constituées pour parer à ces aléas.
"Mais finalement le retard pris joue en notre faveur, il nous permet de lancer l'opération dans des conditions financières bien meilleures", grâce à la remontée du dollar face à l'euro, favorable aux investisseurs américains et asiatiques, assure Emin Iskenderov.
(avec AFP)

Source: http://www.challenges.fr/france/20150421.CHA5134/le-chantier-des-tours-geantes-hermitage-plaza-demarrera-t-il-en-2015.html

mercredi 29 avril 2015

Le Japon espère réduire de 25% ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030

 

25.04.2015

Le Japon projette de réduire ses émissions de gaz à effet de serre d'au moins 25% d'ici 2030, en conformité avec les accords mondiaux signés l'an dernier pour faire face au changement climatique, ont déclaré vendredi des sources officielles.
Bien que supérieur à une ancienne proposition de réduction de 20%, ce chiffre demeure inférieur aux cibles d'autres pays développés majeurs, y compris les Etats-Unis, qui visent une réduction des émissions de 28% d'ici 2025 par rapport au niveau de 2005.
Quant à l'Union européenne (UE), elle a établi un objectif de réduction des émissions de 40% d'ici 2030 par rapport au niveau de 1990.
Le Japon avait déjà abaissé son objectif de réduction des émissions suite à la catastrophe de Fukushima en 2011, et au besoin subséquent d'éteindre ses réacteurs nucléaires et de brûler des combustibles fossiles pour combler les besoins énergétiques du pays.
Le Japon est le cinquième émetteur de gaz à effet de serre du monde, mais en raison de la catastrophe de Fukushima, il lui est difficile de fixer une date butoir définitive pour sa réduction d'émissions. Les médias locaux, citant des responsables gouvernementaux, ont rapporté que les émissions seraient réduites de 25%, ou d'un peu plus, d'ici 2030, par rapport au niveau de 2013 ou 2005.
Le nouvel objectif, toutefois, est égal à une réduction de seulement 18%, comparé au protocole de Kyoto qui établit des objectifs sur la base du niveau de 1990.
Le protocole de Kyoto est un traité international qui prolonge la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) de 1992 et qui sert d'organe mondial pour lutter contre le réchauffement climatique.
Cependant, il pourrait être remplacé lors de la prochaine CCNUCC qui se tiendra à Paris en novembre et en décembre 2015.
Le Japon a fait savoir qu'il annoncerait son objectif de réduction des émissions de carbone et une date butoir lors du sommet du G7 prévu en Allemagne en juin.
Le pays insulaire présentera, dans le courant du mois, son plan sur l'avenir de ses combinaisons de production énergétique pour 2030, selon des sources bien informées.

mardi 28 avril 2015

STATIONNEMENT À PARIS : LE MÉPRIS DE LA BANLIEUE - La maire de Paris a été mise en échec sur le projet de la Tour triangle


« La maire de Paris a été mise en échec sur le projet de la Tour triangle par l’aile gauche de sa majorité. En effet, Europe Écologie les Verts a voté contre. Elle ne pouvait pas se permettre qu’EELV ne vote pas le budget car avec un parti socialiste minoritaire, Anne Hidalgo aurait été obligée de démissionner.Pour éviter ce camouflet, elle a cédé aux revendications anti-voiture des Verts. »


EMBOUTEILLÉ

STATIONNEMENT À PARIS : LE MÉPRIS DE LA BANLIEUE

25/04/2015
Le prix du stationnement à Paris a augmenté début janvier de 180 % rendant la vie dure aux automobilistes. Si les Parisiens ont la possibilité de se tourner vers les transports en commun, ce n’est pas toujours le cas des Franciliens.
La mesure a été entérinée discrètement lors du Conseil de Paris du 17 décembre. Depuis le 1erjanvier 2015, les règles et le coût du stationnement à Paris ont changé. Tout d’abord, il n’y a plus trois zones avec des tarifs de stationnement en surface différents, mais deux. Dans la zone comprenant les 11 premiers arrondissements, l’heure de stationnement pour les visiteurs est passée de 3,60 euros à 4 euros, et dans la zone 2 qui réunit le reste de la capitale, l’heure de stationnement revient à 2,40 euros contre 1,20 euro auparavant. Les résidents parisiens bénéficient, eux, de tarifs préférentiels malgré la hausse. La journée leur reviendra à 1,50 euro au lieu de 65 centimes et 9 euros les sept jours consécutifs au lieu de 3,50 euros.
Pour en bénéficier, les Parisiens doivent être porteurs de la carte de stationnement résidentiel vendue 45 euros pour un an et 90 euros pour trois ans. Elle était gratuite jusqu’à présent. Au total, 468 euros par an contre 169 avant. Enfin, le stationnement est désormais payant jusqu’à 20 heures au lieu de 19 heures, sauf le dimanche et les jours fériés où il demeure gratuit. Le samedi, le stationnement devient payant sur l’ensemble des voies et la gratuité du mois d’août est supprimée.

Des explications tordues

Les motivations officielles sont multiples : encourager les automobilistes à utiliser davantage les parkings souterrains même à des tarifs exorbitants et pousser les riverains à recourir à des solutions alternatives afin de limiter la place de la voiture en ville et donc la pollution. Mais selon Pierre Chasseray, délégué général de l’association 40 millions d’automobilistes, les motivations sont plus politiques et électoralistes, la mairie se sucrant au passage : « La maire de Paris a été mise en échec sur le projet de la Tour triangle par l’aile gauche de sa majorité. En effet, Europe Écologie les Verts a voté contre. Elle ne pouvait pas se permettre qu’EELV ne vote pas le budget car avec un parti socialiste minoritaire, Anne Hidalgo aurait été obligée de démissionner.
Pour éviter ce camouflet, elle a cédé aux revendications anti-voiture des Verts. » Le parc automobile à Paris est-il pour autant en baisse ? Oui, si l’on en croit une étude de l’Omnil.

La banlieue piégée

À 4 euros de l’heure de stationnement, que deviennent les automobilistes qui viennent de la banlieue ? Notamment les chefs d’entreprises, les artisans et les commerçants, ceux qui utilisent le plus leur voiture dans le cadre de leurs déplacements professionnels.
Sans parler des plus modestes qui n’ont pas 32 euros à dépenser chaque jour pour garer leur voiture pendant leur temps de travail. Il est trop tôt pour le dire, mais il est fort probable que les chefs d’entreprise et les artisans privilégient, dans la mesure du possible, les clients situés en dehors de Paris. « Au lieu d’installer des parkings à des tarifs raisonnables aux entrées de Paris, la mairie préfère augmenter ses tarifs de stationnement oubliant complètement les personnes qui vivent en banlieue et qui travaillent à Paris. Nous, nous sommes à 12 kilomètres de Bercy et à 18 minutes en transports en commun de Saint-Lazare, explique-t-on à la mairie de Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne). Nous avons la chance d’avoir le RER E, mais quand on connaît les difficultés que posent les transports en commun en termes de retard et de sécurité, on ne peut que regretter qu’Anne Hidalgo mette les voitures hors de Paris alors que la qualité des transports en Ile-de-France n’est pas mieux prise en compte. » Cette mesure impopulaire, qui a recueilli 11 000 signatures lors d’une pétition lancée par la Ligue de défense des conducteurs, pose aussi la question de la construction du Grand Paris.
On pourrait s’attendre logiquement à ce que Paris et sa périphérie prennent exemple sur la mairie de Lille dirigée par Aubry qui a mis en place des parcs relais gratuits situés à l’entrée de la ville, à proximité des métros !
 
Source:

Paris: Le patron de la RATP «inquiet» pour plusieurs projets de transport franciliens


TRANSPORT Sur le départ, Pierre Mongin s’alarme notamment de la faible avancée des projets de la gare de Saint-Denis-Playel et du prolongement de la ligne 11 du métro…


Pierre Mongin, président-directeur général de la RATP va quitter ces fonctions pour devenir directeur général adjoint et secrétaire général de GDF Suez
Pierre Mongin, président-directeur général de la RATP va quitter ces fonctions pour devenir directeur général adjoint et secrétaire général de GDF Suez - Eric Piermont AFP

Le président de la RATP, Pierre Mongin, qui doit rejoindre le 1er mai la direction de GDF Suez, a fait état jeudi de son inquiétude sur l'avancée de certains projets ferroviaires en Ile-de-France, distribuant quelques piques au passage. Il a fait état de ses doutes quant à la future gare de Saint-Denis Pleyel, au nord de Paris, où se croiseront quatre lignes du futur métro du Grand Paris Express, et le RER D: «Aujourd'hui, personne n'a dessiné encore la gare de Pleyel. J'ai un doute sur la complexité technique», a-t-il confié à des journalistes.
«Je regrette que ça ne soit pas la RATP et Systra (filiale d'ingénierie commune de la RATP et la SNCF, ndlr) qui en aient été chargées. Le gens qui s'occupent de ça aujourd'hui n'ont pas forcément les capacités pour réussir ce projet», a-t-il taclé. La Société du Grand Paris a choisi le groupement Egis/Tractebel pour l'ingénierie, et l'architecte Kengo Kuma pour la conception de la gare.
Pierre Mongin s'est également dit «inquiet» pour le prolongement de la ligne 11 à l'est de Paris, dont les travaux doivent commencer en 2015, car « le plan de financement n'est pas bouclé ». Sans donner de montant précis, il a indiqué qu'il « manque pas mal d'argent ». Il a également estimé que le projet du Grand Paris Express, futur métro automatique de 200 kilomètres et 69 gares autour de Paris qui doit être achevé à horizon 2030, «aurait pu aller un peu plus vite», soulignant que sans une «querelle institutionnelle, on aurait pu gagner trois ou quatre ans».

Une entreprise «en bon état de marche»

Celui qui dirige la RATP depuis 2006, et doit rejoindre le 1er mai GDF Suez, a assuré qu'il laisse une entreprise «en bon état de marche, je suis très fier de ça parce que je ne l'ai pas trouvée en si bon état».
Désormais, «l'entreprise a un chemin à tracer sans ambiguïté vers l'ouverture à la concurrence», puisque la RATP va progressivement perdre son monopole en Ile-de-France: bus en 2024, tramway en 2029 et métro en 2039. «On n'a pas peur de la concurrence parce qu'on sera prêts et on sera costauds», a affirmé Pierre Mongin, saluant également le fait que «les filiales sont toutes à l'équilibre» et que «Paris sera la première capitale au monde à avoir un réseau de bus totalement propre en 2025».


Source: http://www.20minutes.fr/paris/1594471-20150424-paris-patron-ratp-inquiet-plusieurs-projets-franciliens

lundi 27 avril 2015

Un énorme anneau ENTRE LA FRANCE ET LA SUISSE.


collisionneur de particules

Étudier puissant nouvel accélérateur

L'Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN) veut construire un anneau de 100 miles de circonférence entre la France et la Suisse visant à accélérer les particules, tel que rapporté hier à son siège à Genève.

SUJETS

Université de Genève - Cern - Ad - New collisionneur de particules - Future Colicionador circulaire (FCC)

7 février 2014

La semaine prochaine va lancer une étude de faisabilité. Dans cette perspective, une centaine de chercheurs du monde entier se réuniront du 11 au 13 Février à l'Université de Genève pour lancer ce programme devrait durer cinq ans.
Cette bague avenir est destiné à remplacer le LHC (accélérateur de particules), l'anneau de courant, qui mesure 27 kilomètres de circonférence. Cet anneau a été conçu dans les années 1980, afin de fonctionner seulement 25 ans plus tard.
L'anneau avenir, ce qui aurait une circonférence de 80 à 100 km, appelé FCC (futur collisionneur circulaire), pourrait atteindre l'énergie sans précédent de 100 TeV (tera), comparativement à 14 TeV pour le LHC.
Cette étude a été lancée plusieurs années ajoutées à un collisionneur linéaire compact (CLIC), un accélérateur linéaire 80-mile pourrait également passer sous la Suisse et la France il ya. Les deux options se affronteront jusqu'à ce qu'on détermine qui est le plus approprié pour le progrès continu sur des questions telles que la compréhension du boson de Higgs, la matière noire et la supersymétrie.
L'objectif de ces deux études est d'examiner la faisabilité des différentes machines et d'évaluer les coûts de 2018/2019, lorsque la stratégie européenne sera mise à jour dans le domaine.
La recherche sur la physique des particules devient de plus en plus mondiale. Un échange régulier d'informations entre les États-Unis, en Asie et en Europe dans le cadre d'un organisme mondial, le Comité international sur les futurs accélérateurs (ICFA).

Pendant ce temps, il est prévu pour fonctionner à LHC depuis 20 ans. Ce, il est tenu, sera réactivé en 2015.
"A présent, nous savons peu de choses sur le boson de Higgs, nous sommes à la recherche de la matière noire et de la supersymétrie. Seuls les prochains résultats de LHC peuvent dire pistes de recherche future, et le type de l'accélérateur le plus adapté», a déclaré Sergio Bertolucci, directeur recherche informatique au CERN.
La découverte du boson de Higgs en 2013 lui a valu le prix Nobel de physique Peter Higgs britannique et belge François Englert, est un élément clé de la structure fondamentale de la matière appelé «la particule de Dieu".
Il a été découvert en 2012 par le CERN à travers le travail de Higgs et Englert.

Le chantier des tours Hermitage à La Défense pourrait être lancé à l’automne



 LES ECHOS | 

 
Le projet de tours Hermitage, à La Défense, a fait l’objet de nombreux recours. - Foster & Partners

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/industrie-services/immobilier-btp/02126462554-le-chantier-des-tours-hermitage-a-la-defense-pourrait-etre-lance-a-lautomne-1113868.php?5jKzYhkDH1SisWGz.99


L’expulsion des derniers occupants dans les immeubles appelés à être démolis pour laisser la place à deux tours géantes est envisagée par leur promoteur russe.

Le chantier des tours jumelles Hermitage Plaza à La Défense, près de Paris. pourrait démarrer « en septembre ou en octobre ». C’est du moins ce qu’a affirmé l’homme d’affaires russe Emin Iskenderov, PDG du groupe Hermitage, dans un entretien à l’AFP. Dessinées par l’architecte Sir Norman Foster, ces tours de 320 mètres chacune ambitionnent d’être, à Courbevoie (Hauts-de-Seine), le premier complexe de tours mixtes de France associant résidences de luxe, bureaux, hôtels et commerces pour un coût estimé à 2,8 milliards d’euros.
Mais, lancé depuis des années, le projet qui a fait l’objet d’un protocole d’accord signé en 2010 avec l’Epadesa , l’Etablissement public d’aménagement de La Défense, est contrarié par une multitude de recours. Les tours doivent en effet voir le jour à l’emplacement de trois immeubles résidentiels, et l’association Vivre à La Défense, qui représente leurs occupants, mène une véritable guérilla judiciaire.

Guérilla judiciaire

Pourtant, « la majorité des procédures de recours qui auraient pu bloquer le projet vont être réglées d’ici à l’été », estime le patron russe, selon lequel « il n’y a plus aujourd’hui de danger, de situation qui empêcherait la réalisation du projet. » Sur les 250 familles qu’Hermitage devait reloger, « il en reste moins de 20 », assure-t-il, en accusant ces dernières d’être encore là non pas « pour être relogées, mais pour toucher le gros lot ».
Toutes les familles doivent avoir reçu trois propositions de relogement. Fort d’un permis de construire obtenu en mars 2012, d’une autorisation préfectorale de démolition et d’un financement bouclé auprès de la banque russe VTB, Emin Iskenderov avertit : « Nous allons être obligés d’expulser ». Par ailleurs, les négociations pour conclure trois accords à l’amiable, préalables au démarrage du chantier, sont « en train d’être finalisées », dit Hermitage

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/industrie-services/immobilier-btp/02126462554-le-chantier-des-tours-hermitage-a-la-defense-pourrait-etre-lance-a-lautomne-1113868.php?5jKzYhkDH1SisWGz.99


Source: http://www.lesechos.fr/industrie-services/immobilier-btp/02126462554-le-chantier-des-tours-hermitage-a-la-defense-pourrait-etre-lance-a-lautomne-1113868.php

Le train 6 est sur la plateforme pour Paris, Moscou et New York - à travers le détroit de Béring


Par Nick Holdsworth Yakutsk
Publié  le 20 Août 2011
Il pourrait être encore trop tôt pour réserver votre billet de Kings Cross à la station Grand Central à New York, mais la perspective d'un tel voyage en train épique vient franchi une nouvelle étape.
Le Kremlin a donné sa bénédiction dans août 2011 au projet plus de chemin de fer de tous les temps: un 65-mile (106 km) tunnel reliant l'Asie et l'Amérique du Nord sous le détroit de Béring et des lignes de chemin de fer reliant qui permettrait à un voyage en train en douceur entre la Grande-Bretagne aux États-Unis .

 
L'idée d'un train qui relierait Paris à New York germe dans l'esprit des autorités russes et américaines... Projet fou ou réalité concrète d'ici 2030 ?
parisUSA.jpgRelier la Russie aux Etats-Unis par un passage carrossable sur ou sous le Détroit de Bering était un rêve, un peu fou à l'époque, caressé par le Tsar Nicolas II, en 1905. La Première Guerre Mondiale et la Révolution Russe auront eu raison de cette utopie.. Une utopie qui pourrait, bientôt, ne plus en être une ! En effet, les gouvernements russe et américain viennent de donner leur autorisation pour un projet de tunnel sous le Détroit de Bering, à l'image du tunnel qui passe sous la Manche. Ce tunnel, long de 106 kilomètres, serait quand même deux fois plus long que son pendant franco-anglais. L'information était parue dans le Times (version Londres), le 19 août dernier(1) mais je l'avais laissée passer, la jugeant un peu "farfelue". Cependant, une information du Times est tout sauf farfelue ! La preuve, plusieurs médias francophones la reprenne ce week-end... Une fois ce tunnel percé - on évoque 2030 - l'idée serait de pousser un peu plus loin le Transsibérien (Moscou-Vladivostock) vers la Sibérie, l'Alaska et puis à travers le Canada jusqu'à New York. Cette annonce a été faite, à la mi-août à Yakoutsk, par le Représentant fédéral de l'Extrême-Orient Russe, Aleksandr Levinthal, lors d'une réunion sur le développement des infrastructures du Nord de la Russie. Selon les ingénieurs présents à cette conférence, qui regroupait la Chine, les Etats-Unis, L'Angleterre et la Russie, il n'y a aucune raison technique qui pourrait empêcher la réalisation d'un tunnel sous-marin qui relierait Ouelen (Tchoukotka, Russie) à Nome (Alaska, USA) en passant sous les Îles Diomède. Les économistes se sont dépêchés d'ajouter que le seuil de rentabilité du tunnel pourrait être atteint dès 2045, soit après quinze années d'utilisation.

Débuté voici quelques années, des travaux pour relier Yakoutsk à la voie du Transsibérien sont en phase finale d'achèvement. Le nouvel embranchement devrait être opérationnel en 2013 ce qui rapprochera d'ores et déja le Transsibérien d'Ouelen. Mais par delà la création du tunnel, il s'agira aussi de créer quelque 6000 kilomètres de voies ferrées, en Russie, aux Etats-Unis, au Canada et en Europe pour relier New York à Paris. Selon les premières indications, le trajet devrait se faire, depuis Paris, par Berlin, Moscou, Tynda, Yakoutsk, Ouelen, Nome, le Canada (Yukon, Ontario, Québec) et Montréal pour arriver à New York. Un voyage interminable de deux semaines et, probablement, à un prix exorbitant... Mais, si le transport de passagers n'est pas à exclure, loin s'en faut, c'est au fret que le projet sera dédié. Marchandises, mais surtout pétrole ou gaz très présents dans l'extrême-orient russe, pourraient alors être transportés par voie ferrée. L'ouverture d'un passage sous le Détroit de Bering changera considérablement la donne dans le transport international, un peu à l'image du changement qu'avait initié le Canal de Panamà, en 1914... Le projet est, certes, un peu fou mais n'était-ce pas aussi ce que l'on avait dit de ce même Canal de Panamà lorsque Ferdinand de Lesseps entama le chantier, en 1880, ou encore du Canal du Suez, quelques années plus tôt, voire même du Tunnel sous la Manche, en 1987 ? C'est l'apanage des humains que de mettre en branle des projets un peu fous pour faire avancer l'humanité !

Par ailleurs, ce chantier pharaonique servira aussi à redynamiser une partie de la Russie assez détériorée économiquement. En effet, le gouvernement russe entend profiter des travaux pour créer et tisser des réseaux de fibre optique et d'énergie comme le gaz naturel. La construction de la voie ferrée sera assortie de la mise en place d'une nouveau réseau de routes dans le nord-est de la Russie mais aussi de la réfection (et du repeuplement) de plusieurs dizaines de petits villages de la région. Bref, la Russie entend clairement profiter de la percée d'un tunnel sous le Détroit de Bering pour permettre à tout le quart nord-est de son pays de renouer avec la prospérité ! D'autant plus que cette région proche de l'Arctique regorge de ressources d'énergie fossile encore inexploitées à ce jour...

L'ensemble des travaux est estimé à 70 milliards de dollars dont 12 milliards rien que pour la construction du tunnel sous Bering. Un coût qui sera amorti en quinze ans si la nouvelle voie entre Paris (voire Londres même grâce au Tunnel sous la Manche) et New York parvient à drainer trois petits pourcents du transports mondial de marchandise... Un rêve pas si fou que cela, finalement !

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(1) The train on platform 6 is for Paris, Moscow and New York, par Nick Holdsworth, in The Times, 19 août 2011
 

Sources:
http://www.thetimes.co.uk/tto/news/world/europe/article3140023.ece
http://acta-diurna.over-blog.com/article-une-voie-ferree-de-paris-a-new-york-83390276.html

la consommation mondiale d'énergie va croître de 41% en 2035

RAPPORT BP prévoit que la demande plus modérée

Le «Energy Outlook BP 2035" rapport prévoit un ralentissement de la croissance de la demande mondiale d'énergie au cours des 20 prochaines années. La consommation augmentera de 41% entre 2012 et 2035, une moyenne de 1,5% par an, ce qui représente un ralentissement par rapport à 52% dans les deux dernières décennies et 30% dans les 10 dernières années.

Il est prévu que l'augmentation de la consommation d'huile est la plus lente. Photo: AP

Le 26 janvier 2014



Le document indique que 95% de la croissance de la demande viendra des économies émergentes, avec la Chine et l'Inde en tête, tandis que l'utilisation dans les pays avancés d'Amérique du Nord, en Europe et en Asie augmentera lentement et même tomberont au cours des dernières années de la période couverte par les prévisions. Pendant ce temps, indique que les quotas des principaux combustibles fossiles, pétrole, gaz naturel et charbon convergent et on se attend à ce que chacun d'eux représente 27% du mix en 2035, tandis que la part restante de 19% correspondra à l'énergie nucléaire, l'hydroélectricité et les énergies renouvelables.
Parmi les combustibles fossiles, le gaz est la croissance la plus rapide et est utilisé avec une fréquence croissante que le charbon propre pour produire de l'électricité alternative. Il est prévu que la demande pour ce carburant va croître à une moyenne de 1,9% par an.
En outre, il est prévu que le pétrole est la plus faible croissance dans le combustible principal, la demande va croître à une moyenne de 0,8% par an. Cependant, ce sera une demande de pétrole et d'autres combustibles liquides d'environ 19 millions de barils par jour en 2035 qu'en 2012. Après le pétrole, le charbon sera la croissance la plus lente parmi le principal combustible, avec une augmentation moyenne la demande de 1,1% par an. Pendant ce temps, l'énergie nucléaire augmentera d'environ 1,9% par an.
Dans le cas de l'hydroélectricité devrait ralentir à 1,8% par an, tandis que les énergies renouvelables se attend à rester l'énergie augmente le plus rapidement à une moyenne de 6,4% par an.
Le BP directeur général du groupe, Bob Dudley, était optimiste quant à l'avenir de l'énergie sur la planète. Selon l'exécutif, le taux de la demande mondiale de croissance est plus lente que celle observée dans les décennies précédentes, principalement en raison d'une plus grande efficacité énergétique. À cet égard, il a ajouté que les tendances de la technologie mondiale, l'investissement et la politique permettent d'être confiant que la production sera en mesure de suivre.
Parmi les importateurs actuels de l'énergie, il est prévu que les États-Unis est en voie d'atteindre l'autosuffisance énergétique. Dépendance à l'égard des importations en Europe, la Chine et l'Inde devraient augmenter et devrait Asie est la région importatrice par excellence.

samedi 25 avril 2015

Objectif 2030: rayer la pauvreté de la planète


ECO D'ICI ECO D'AILLEURS

Objectif 2030: rayer la pauvreté de la planète

Objectif 2030: rayer la pauvreté de la planète
 


    La Communauté internationale se lance dans un nouveau combat. Après les Objectifs du Millénaire 2000/2015, une série de conférences internationales vont, d’ici au mois de septembre 2015, définir les moyens d’éliminer la pauvreté dans le monde d'ici à 2030. 
    Faire en sorte que pas un être humain ne vive avec moins d'1,25 dollar par jour. Aujourd'hui, environ un milliard de personnes vivent sous le seuil de pauvreté, dont beaucoup en Afrique. Comment faire pour améliorer leur niveau de vie ? Eliminer la grande pauvreté de la planète en 15 ans, est-ce un objectif tenable et réaliste ? Quels sont les obstacles à surmonter ?

    Questions posées par Jean-Pierre Boris à ses invités :
    - Akinwumi Adesina, ministre de l'Agriculture du Nigeria
    - Cecilia Garcia-Penalosa, professeur à l’Ecole d’Economie d’Aix-Marseille
    - Manon Aubry, responsable de plaidoyer Oxfam 
    - Denis Cogneau, professeur à l’Ecole d’Economie de Paris.
     
    Reportages d'Eco d’ici-Eco d'ailleurs
    Quels sont les moyens utilisés pour lutter contre la pauvreté ? Voilà un exemple, au coeur de l'Amérique latine, en Bolivie, un pays qui il y a peu était le plus pauvre du sous-continent, mais qui connaît depuis quelques années un boom économique sous la houlette du président indigène et socialiste Evo Morales. C'est un reportage Eco d'Ici Eco d'Ailleurs signé Reza Nourmamode à La Paz.

    Source: http://www.rfi.fr/emission/20150425-objectif-millenaire-pauvrete-planete-2030/

    Paris et Londres avertissent qu'ils ne seront pas renoncer à ses plans nucléaires

    Tension. Décision allemande d'abandonner leurs usines divise l'Europe

    ELPAIS DE MADRID

    L'accident de Fukushima avait secoué l'industrie nucléaire européenne, qui la décision allemande de se passer de l'énergie nucléaire d'ici 2022 laisse contre les cordes. Mais rien ne est perdu, ses partisans insistent, à commencer par la France.

    La Commission européenne ne ose pas faire des prédictions. Il se est interrogé le porte-parole pour le Günther Öttinger allemand, commissaire à l'énergie glisser sur le potentiel annonce Berlin, a déclaré: "Tout dépendra de sources alternatives proposées par le gouvernement." Environ un tiers de l'électricité produite dans l'Union européenne (UE) est aujourd'hui l'atome, source de 15% de l'énergie totale.

    Les sources d'énergie utilisées par chaque partenaire de vingt-sept sont une attribution exclusivement nationale sur l'exécutif européen n'a rien à dire, si à plusieurs reprises les commissaires de la question ont dit, tranquillement, en faveur de l'énergie nucléaire. Avec Öttinger se est produite près d'une conversion Pauline: le président de la terre la plus-nucléaire de l'Allemagne propagateur de l'idée de l'apocalypse nucléaire.

    L'UE est divisée au sujet de l'énergie nucléaire: 14 Vingt-sept des 143 réacteurs dispersés à travers la propagation de continent, bien que fortement concentrée dans trois pays: la France a 58, qui génèrent 75% de son électricité; Allemagne avec 17, couvrant 26% de ses besoins en électricité, et le Royaume-Uni, avec 19 générateurs avec qui satisfait 18% de sa demande. Si Berlin retire de la course, Paris et Londres ont des plans d'expansion.

    "Nous respectons la décision, mais ne allons pas nous faire changer la politique," a déclaré le Premier ministre français François Fillon. "L'énergie nucléaire est une solution prometteuse. Aucune autre permettant le respect des engagements européens (limitant les émissions de gaz de serre) sans avoir recours de manière significative à l'énergie nucléaire".

    Aux antipodes français est l'Autriche, qui sont constitutionnellement interdit la production de cette énergie. Mais la catastrophe japonaise de Fukushima a été fortement ressenti. Italie, que les grands pays sans centrales nucléaires, a des plans ambitieux pour revenir à l'énergie nucléaire, les projets ont été gelés la semaine dernière au Parlement. En Europe mais en dehors de l'UE, la semaine dernière a également donné la Suisse jusqu'en 2034 de fermer ses cinq usines.

    Nordiques sont pronucléaire: la Suède dispose de 10 usines qui produisent la moitié de son énergie et de la Finlande est dans le processus d'expansion nucléaire. L'Espagne a huit réacteurs qui produisent 18% de son électricité. Le gouvernement a dépensé pour accueillir l'arrêt nucléaire de proposer un débat sur l'avenir de ces sources d'énergie.

    Ambition. Le plan allemand ambitieux ne suscite aucun doute structurelle "énorme défi" déjà parlé Angela Merkel. Certains experts comparent à l'effort réunification économique et humain des deux Allemagnes en 1990. Pour y répondre, le gouvernement a adopté une nouvelle loi sur les énergies renouvelables. Avec eux, vouloir couvrir 35% des besoins allemands en 2020.

    Pour ce faire, appliquer des systèmes de stockage électrique nouveaux et construire des centrales à gaz, qui doivent maintenir une tension uniforme dans le réseau. Le cœur du futur système qui donnera la lumière des villes et déplacer les machines dans l'économie européenne seront les premiers parcs éoliens offshore.

    Les plans prévoient la construction de moulins vent terrestre, la biomasse et des centrales solaires ainsi que la modernisation des réseaux d'électricité sont également encouragés. Les réformes dans les bâtiments pour améliorer leur isolement est également subventionnés.

    Bien que Merkel a été la cible du secteur des affaires de son parti, le FDP traditionnellement pronucléaire reconnaissez nouveau coup à sa crédibilité étant donné la décision. Peut-être un simple dommage collatéral à Merkel, depuis le FDP encore coulé dans toutes les enquêtes et se adapte défaite sur défaite à des réunions régionales de cet excellent 14,6%, ce qui leur a permis de se mettre d'accord en 2009 pour le gouvernement actuel.

    Peut-être que Mme Merkel, un expert de survivant, propose greenwashing leurs espoirs pour les élections présidentielles de 2013.


    35% Le pourcentage d'électricité que le gouvernement allemand se attend à couvrir 2020 avec des énergies renouvelables.

    Société demande une indemnisation
    Berlin | Le numéro un allemand de l'énergie EON, hier, a exigé une compensation pour l'abandon de l'énergie nucléaire annoncé par le gouvernement allemand, et prévoit d'aller au tribunal pour retirer le taux de combustible nucléaire, qui considère expire.

    "EON contester en justice un droit au combustible nucléaire," a indiqué le groupe dans un communiqué, qui estime que son «entretien» après qu'il a réduit la durée de l'exploitation des réacteurs 'crée des problèmes juridiques " .

    Le groupe a également déclaré que le maintien de ce taux altère ses investissements dans les énergies renouvelables et sanctionnée avant que leurs concurrents européens.
    EON se incline devant la «volonté politique écrasante» d'éteindre le dernier réacteur allemand en 2022 mais se attend à "compensation pour les pertes se chiffrent en milliards d'euros" par l'abandon de l'atome civil plus rapidement que prévu.
    «Je prévois de dépenser plus de 10 000 millions d'euros par l'acte politique de réduire la durée de vie des centrales", a déclaré le leader du groupe, Johannes Teyssen. AFP

    vendredi 24 avril 2015

    L'énigme du nouveau siècle: se connecter et ensuite penser


    Les nouvelles technologies offrent de plus amples informations au cerveau et donc le modifier, bien que les scientifiques débattent encore quel sera l'impact réel et ce qui peuvent être différenciés des autres inventions de l'humanité.




    TOMER URWICZ

    France. XIX siècle. Plusieurs "génies" autorisent le don de leur cerveau pour être étudiée dans les laboratoires. Il cherche à localiser les compétences du cerveau. Rien ne est trouvé. Seulement confirmé qu'il n'y a pas de corrélation entre la taille du corps et le talent. Allemagne. Siècle XX. Les scientifiques essaient de comprendre l'évolution humaine en comparant la forme de crânes. Le résultat est un autre temps incertain. Il ne existe aucune preuve que le cerveau a changé depuis les homosapiens à ce jour. Le monde. XXI siècle. Qu'est-ce que les nouvelles technologies sur notre cerveau? Parce que parfois, la réponse est une énigme. Pour le moment.
    "Toute nouvelle entrée de l'information modifie le cerveau», explique Roberto Ventura neuropsychiatre. Mais il ne est pas encore connu ce que l'impact spécifique des nouvelles technologies. Ni peut passer si ces appareils auront un impact plus sur les réseaux neuronaux d'autres inventions.
    La vérité est que le cerveau a longtemps été un endroit où l'ordinateur qui cherchent à trouver phénomènes innovante pour le calcul. Maintenant, à l'inverse, les scientifiques veulent savoir comment cette «ordinateur biologique» est modifié dans ses fonctions et dans la forme par les technologies.
    Aux États-Unis, le neurologue Gary Petit coordonné une enquête dans laquelle les bénévoles ont été étudiées entre 55 et 76 ans, lorsque la navigation sur Internet. IRM a conclu que l'activité a renforcé les réseaux de neurones. Cependant, on ne sait pas combien est modifiée par rapport à d'autres stimuli et ce seront les conséquences.
    Il odeur de la tarte aux pommes. Les informations saisies par le sens de l'odorat est à travers des circuits électrochimiques au lobe frontal, INTHE cerveau. La partie du corps et trie les données se connecte avec les anciennes mémoires. Il se trouve être le même parfum spécialité grand-mère qui cuit. Maintenant la connexion est à la structure affective, fleurir les sentiments éveillés quand vous mangez ce dessert était petite. Ce processus semble complexe, le cerveau se fait en permanence, avec des milliers de stimuli (certains même simultanément), et à tout moment; même quand il dort.
    Il en va lorsque vous entrez de nouvelles technologies de l'information: regarder un écran, lire sur un support électronique, se déplacer à des options à grande vitesse pour un mode de l'écran tactile ou comprendre le monde de plus en plus par le biais des images.
    «Chaque fois que vous générez des images dans le cerveau», explique Eduardo Mizraji, professeur de biophysique. Même le mot parlé ou écrit permet l'utilisation de l'imagination et la "construction d'un univers dans l'esprit du récepteur», par exemple lors de la lecture d'un livre.
    Alors, quel est le risque posé par les nouvelles technologies? "Que la détérioration du langage verbal pour le bien d'autres vertus ne parvient pas à remplacer ces constructions mentales complexes», dit Mizrahi.
    Mais les experts conviennent que ces appareils ne sont pas «danger» dans tous les cas est d'utiliser l'être humain donne à ces objets. Ainsi dit Mizrahi, si "le bébé ne lit pas" aujourd'hui peut faire sur une tablette ou téléphone. Parce que finalement, les nouvelles technologies offrent un accès privilégié à la culture et, par conséquent, d'autres stimuli du cerveau "classiques". Ainsi, la bibliothèque d'Alexandrie est à la portée d'un clic et lectures scientifiques sont en dehors de la population uruguayenne.
    Si l'accès à des stimuli est plus grande, sont les enfants des ceibalitas être différent de ses prédécesseurs? "Nous ne savons pas encore», dit Mizrahi. "L'enfant d'aujourd'hui, du point de vue cerveau est comme un enfant de la Grèce antique et le Moyen Age." Même se il est vrai aussi que les jeunes ont plus la plasticité du cerveau qui leur permet "d'acquérir plus facilement certaines compétences, comme la langue". Il ne est donc pas étonnant que la capacité rapide des enfants d'apprendre à utiliser un ordinateur ou un cellulaire. Information qu'ils en retirent sont «in utero», dit Ventura. Rien de tel avec la pensée mathématique complexe, qui nécessite déjà d'autres connexions neuronales.
    Est-ce que le cerveau a deux types de connexions. Un gène est donné la forme et l'autre est façonnée par l'acquisition de nouvelles compétences. Ce est, "les neurones établissent des liens entre eux en fonction de ce qui est appris".
    ¿Nouvelle neuronal liens démence Ayant être empêché par étapes adultes? "Le cerveau est comme un arbre. Les quelques feuilles se détachera plus rapide que d'avoir beaucoup. Mais de toute façon se terminera peler un ou l'autre», dit neuropsychiatre.
    Ce que nous savons, ce est que la "première stimulation a sur nos vies, plus la capacité de développer des intelligences". Donc, dit Ventura, le garçon de la ville aura généralement de plus grandes incitations que une zone rurale. Cette capacité devra faire face à une difficulté a plus d'outils pour trouver l'aide nécessaire.
    Quand un enfant termine ses parents de jour de l'école trouverez souvent ce qu'ils ont appris de nouveau. La mère de scientifique Albert Einstein, cependant, permet de consulter son fils: «Quelles questions nouvelles ont formulé ce jour". Science, donc émettre l'hypothèse de nouvelles questions, car la relation entre le PC et le cerveau est encore une énigme.
    REVOLUTION
    Les ordinateurs de l'avenir seront imiter le cerveau
    Traiter l'information à des vitesses inimaginables, ont Internet aussi vite que les opérations de pensée et de conduite humains jusqu'à présent sont hors de portée peuvent ne plus être la science-fiction seulement quelques décennies. Ils sont connus comme des machines quantiques. D'où vient tout ce qui vient révolution? Le monde quantique possède des propriétés uniques qui le rendent peu probable si vous pensez que le monde physique que nous sommes confrontés tous les jours. Dans ce niveau subatomique, une particule peut être en un seul endroit à la fois et avoir d'autres propriétés comme impossible que cela. Cette «rareté» est précisément ce qui exécuter des tâches qui étaient auparavant impossible. Par conséquent, si l'on peut construire des machines basées sur cette technologie, ils fonctionneront d'une manière complètement différente de celle des ordinateurs que nous connaissons aujourd'hui. Aldo Delgado, chercheur du Chili à l'Université de Concepción, explique: «Dans l'informatique quantique, qui implique des unités called` qubits`- pouvez penser en termes d'ondes (mais pas tout à fait exact) Il peut se agir d'un type ou d'une autre. mais peut aussi être recouvert ". Cette différence est ce qui permet de nombreuses opérations dans le même temps -comme fait notre cerveau contrairement informatique traditionnelle, où leurs bits faire qu'une seule chose à la fois. Tout comme les ordinateurs d'aujourd'hui ont des disques durs et d'autres parties de matériaux spécifiques qui permettent bits d'information se traduisent en action, l'informatique quantique exige un système qui reste en place et fonctionnent correctement qubits, qui est très complexe. Mais il n'y a plus de difficulté, les prévisions les plus optimistes estiment que dans quelques décennies peut avoir des machines quantiques déjà en cours d'exécution.

    Basé sur Mercurio / GDA.

    Source: http://historico.elpais.com.uy/suple/ds/13/03/17/sds_702733.asp

    mercredi 22 avril 2015

    Les câbles sous-marins, clé de voûte de la cybersurveillance

    Le Monde.fr | 
     
     
    Déploiement du câble sous-marin en fibre optique Teams, alimentant l'Afrique de l'Est en Internet à haut débit, à Fujaïrah (Emirats arabes unis), le 10 avril 2009.
    Pour se figurer l'espionnage des télécommunications, la première image qui vient à l'esprit est celle de "grandes oreilles" interceptant à la volée les signaux satellite parcourant le monde. Popularisée par la guerre froide et son décorum, cette représentation est pourtant depuis longtemps dépassée.
    Depuis les années 1990, l'écrasante majorité des télécommunications mondiales empruntent en effet les quelque 250 câbles sous-marins qui sillonnent le globe de long en large. "Dans un monde où chaque milliseconde compte, l'aller-retour vers les satellites représente une perte de temps inutile", explique Benjamin Bayart, spécialiste des télécommunications et porte-parole du fournisseur d'accès à Internet associatif FDN. A tel point que 99 % du trafic intercontinental, Internet comme téléphone, transite aujourd'hui sous les océans, selon Tim Stronge, vice-président du centre de recherche Telegeography.
    Un basculement confirmé par les révélations de l'ex-consultant du renseignement américain Edward Snowden sur la cybersurveillance exercée par les Etats-Unis et leurs partenaires. Si l'Agence de sécurité nationale américaine (NSA) parvient à espionner la quasi-totalité de nos communications, ce n'est ni grâce aux satellites, ni même grâce au programme Prism, qui lui donnerait accès aux serveurs des Facebook, Microsoft et autres Google – ce que ces entreprises démentent catégoriquement. C'est en s'attaquant directement au "backbone", la colonne vertébrale de l'Internet.
    LES PLAGES BRITANNIQUES, PIVOTS DU RÉSEAU MONDIAL
    Connectez-vous à un site hébergé aux Etats-Unis ou envoyez un email au Brésil, et soyez certain que les paquets d'informations qui transporteront votre requête passeront à un moment ou à un autre par l'un de ces "tuyaux" de l'Internet, propriétés de géants comme Vodafone, Verizon ou Orange.
     
    Représentation géographique schématique d’une connexion au site de la Maison Blanche depuis Paris, avec l’outil Visual Trace Route.
    Or, la configuration du réseau fait du Royaume-Uni une plaque tournante des télécommunications mondiales. Sur son territoire, en contact avec 49 des 265 câbles sous-marins en service dans le monde, transite la quasi-totalité des échanges Europe-Amérique. Sans compter que les voies impénétrables de l'Internet peuvent parfois relier la France à la Russie en passant l'Atlantique... Peu étonnant, donc, que la NSA ait chargé son allié britannique d'espionner ces très riches tuyaux qui émergent dans l'une des 71 stations britanniques d'atterrissage des câbles.

     

     
     
    Le programme "Tempora", mis au jour le 21 juin par The Guardian, autorise l'agence de renseignement électronique britannique, le GHCQ, à surveiller l'ensemble des communications transitant par les câbles de sept grands opérateurs télécom mondiaux, parmi lesquels British Telecom, Verizon, Vodafone ou Level 3. Comme le montre (en rouge) la carte ci-dessus, les alliés américains et britanniques ont donc théoriquement accès à près du quart du réseau mondial avec ce seul programme.
    UN MATÉRIEL DISPONIBLE SUR LE MARCHÉ
    Si, comme le rappelle le site spécialisé PCPro [en anglais], l'espionnage pirate des câbles sous-marins ne présente pas d'insurmontables difficultés, les services secrets britanniques n'ont pas eu à se donner cette peine. Grâce à une disposition obscure d'une loi datant de 2000, les opérateurs télécom sollicités par le gouvernement britannique sont forcés de coopérer à la surveillance – et empêchés d'en parler publiquement.
    Reste à installer dans les stations d'atterrissage des câbles un système de "tapping", qui permet de copier l'intégralité des données en circulation sur les fibres optiques, de façon quasiment indétectable. Le matériel décrit par Edward Snowden semble correspondre en tous points à celui que fournit l'entreprise américaine Glimmerglass, comme le remarque l'organisme de recherche CorpWatch. Présenté comme une "solution de lutte contre le cybercrime et le cyberterrorisme", le "CyberSweep" serait capable de récupérer les métadonnées, voire le contenu des emails, chats et conservations Facebook, comme l'indique un document promotionnel révélé par Wikileaks.
     
    Document promortionnel de Glimmerglass publié dans les "Spy Files" de Wikileaks.
    Ce type de matériel serait installé dans les grands nœuds du réseau Internet, comme la station d'atterrissage de Bude, sur la côte occidentale du Royaume-Uni, utilisée selon Edward Snowden comme "laboratoire" du GCHQ pendant trois ans. Accueillant pas moins de 6 câbles, Bude disposerait, selon les estimations de Teleography, d'une bande passante supérieure à 7 téraoctets par seconde, soit un peu moins de 10 % du trafic international.
     
    Pour ne rien gâcher, elle est située à quelques jets de pierre d'une station d'interception du GHCQ. Autrefois spécialisée dans la surveillance des signaux satellite, celle-ci a pu être remise au goût du jour à l'aide de la "subvention" de 15,5 millions de livres (17,8 millions d'euros) que lui a accordée la NSA pour son "réaménagement", selon un autre document révélé par Edward Snowden.
    Impossible de le vérifier, puisque l'accès au complexe où atterrissent les câbles est interdit, comme l'a constaté Andrew Blum, auteur de Tubes. A Journey to the Center of the Internet : "En deux ans d'enquête, c'est l'un des rares lieux du réseau auxquels je n'ai pas eu l'autorisation d'accéder." Même Orange (ex-France Télécom), co-propriétaire d'un des câbles passant par Bude, explique qu'"aucun opérateur ne peut savoir ce qui se passe dans ces stations".
    LES CÂBLES, ENJEU GÉOPOLITIQUE
    Pour les agences de renseignement, la méthode du "tapping" revêt une importance déterminante. Elle est largement complémentaire de programmes comme Prism, cantonnés aux données que vous déposez "volontairement" sur les serveurs des géants du Web. Schématiquement, à défaut de vous forcer à vous arrêter à toutes les aires d'autoroute pour ouvrir discrètement votre coffre (vos données), la NSA et le GCHQ flashent tous les dix kilomètres l'ensemble des plaques d'immatriculation circulant sur l'autoroute, pour reconstituer a posteriori votre trajet – des métadonnées qui en disent déjà assez long sur vous.
    On comprend donc pourquoi les gouvernements s'intéressent d'aussi près aux câbles sous-marins intercontinentaux. Le savoir-faire du français Alcatel Submarine Networks (ASN), l'une des rares entreprises mondiales à maîtriser leur fabrication, a été qualifié en janvier dernier de "stratégique" par la ministre de l'économie numérique, Fleur Pellerin.
    Aux Etats-Unis, l'administration a tout bonnement mis sur pied une "team telecom" chargée de s'assurer que les principaux câbles de l'Atlantique et du Pacifique restent sous contrôle américain, comme le racontait en juillet The Washington Post. En début d'année, leur lobbying a notamment permis de faire capoter le déploiement d'un nouveau câble transatlantique, fabriqué par le chinois Huawei. Jugée trop proche du gouvernement chinois, l'entreprise risquait, selon les Américains, d'espionner ce nouveau câble New York-Londres pour le compte de Pékin.


    Source: http://www.lemonde.fr/technologies/article/2013/08/23/les-cables-sous-marins-cle-de-voute-de-la-cybersurveillance_3465101_651865.html#iAXUJgEw5aOmY5dA.99